La sclérose en plaques est une maladie qui handicape à long terme celui qui en souffre. Dans le monde, elle touche environ 2,3 millions de personnes dont 100.000 en France. Contrairement aux idées véhiculées, il est bel et bien possible de vivre avec cette maladie. Cela passe par une amélioration de votre alimentation et un changement de votre mode de vie en général.
La sclérose en plaques : généralités
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune induite par des facteurs aussi bien environnementaux que métaboliques. En effet, le système nerveux central est attaqué par ses propres cellules. Cela conduit à la destruction de la myéline, une gaine recouvrant certaines fibres nerveuses. Les signaux électriques ne parviennent alors plus correctement au cerveau et au système nerveux.
En réalité, de mauvaises habitudes alimentaires ainsi que la sédentarité n’induisent pas forcément la maladie : elles peuvent y participer. C’est une maladie récurrente chez les adultes jeunes, c’est-à-dire ceux âgés de 20 à 40 ans. Dans cette catégorie de personnes, la prévalence est plus importante chez les dames : elles sont deux fois plus touchées.
Les facteurs de risques
Dans la plupart des cas, la sclérose en plaques peut survenir lorsque plusieurs critères sont combinés. Comme facteur de risques, il y a le déficit en vitamine D et une inflammation après les repas. Cette inflammation, encore appelée postprandiale, est occasionnée par une grande consommation des graisses animales et du sucre industriel. Outre ces facteurs, la sédentarité et le tabagisme peuvent également être des précurseurs de la sclérose en plaques.
Quelques symptômes de la maladie
Généralement, les symptômes de la sclérose en plaques sont invisibles. Néanmoins, à y voir de près, la maladie implique :
- une fatigue extrême et persistante ;
- des troubles moteurs comme la perte d’équilibre et la faiblesse musculaire ;
- des troubles sensitifs ;
- des troubles visuels.
Le malade peut également souffrir de troubles cognitifs entraînant des trous de mémoire et un manque de concentration.
Comment mieux vivre avec la sclérose en plaques ?
Mieux vivre avec la sclérose en plaques est envisageable. Cette maladie handicapante réduit votre espérance de vie d’une dizaine d’années et peut conduire à une perte d’autonomie totale ou partielle. Pour limiter ses répercussions, vous pourrez adopter des habitudes de vie que voici.
Adapter votre alimentation
Certains aliments sont réputés pour retarder ou réduire les effets de la maladie. Adopter la bonne alimentation va consister à bannir de vos menus, les aliments qui favorisent les inflammations. Au nombre de ces derniers, il y a :
- les boissons sucrées ;
- les produits laitiers, le gluten ;
- la viande rouge et les aliments transformés ;
- le lait de vache et le sel.
Privilégiez plutôt les aliments riches en polyphénol. Vous pourrez ainsi consommer plus souvent les fruits et les légumes, les légumineuses et les céréales complètes. N’oubliez pas les poissons gras, ils sont riches en oméga-3. Ils possèdent des effets anti-inflammatoires et immunomodulateurs. Ils peuvent efficacement lutter contre la sclérose en plaques.
Les autres traitements de la sclérose en plaques
Il existe des traitements médicamenteux permettant de réduire la fréquence et l’intensité des poussées induites par la sclérose en plaques. Des immunomodulateurs comme les interférons sont prescrits pour l’inhibition de la multiplication des virus. L’activité de certaines cellules se trouve donc stimulée. Outre les interférons, d’autres médicaments comme l’acétate de glatiramère, le diméthyl fumurate et le tériflunomide peuvent être prescrits.
L’autre classe de médicaments est représentée par les immunosuppresseurs. Il s’agit de la mitoxantrone, du natazilumab, de l’ocrelizumab ou du fingolimod. Il faut rappeler que ces deux types de traitements réduisent considérablement les activités du système immunitaire. Par conséquent, la myéline est détruite plus lentement.
Par ailleurs, il faudra exercer quelques activités sportives légères : elles permettent de préserver certaines fonctions. L’activité la plus conseillée reste la marche. Vous pourrez néanmoins choisir votre sport en fonction de l’état d’avancement du mal.