Le sommeil : un élément de développement essentiel chez l’enfant

le sommeil chez l'enfant : un élément de développement essentiel

De nombreuses études l’ont démontré au fil des années : le sommeil assure un meilleur développement physique, psychique et cognitif de l’enfant. Un sommeil de qualité est donc essentiel pour la croissance de votre enfant mais également pour son équilibre de futur adulte. Plus d’informations à ce sujet dans notre dossier dédié.

Les bienfaits du sommeil sur le développement de l’enfant

Un sommeil de qualité à de nombreux bienfaits sur le développement de l’enfant.

L’impact du sommeil sur l’enfant au niveau physique

Pendant le sommeil, l’enfant sécrète les hormones de croissance telles que le cortisol et l’insuline utile à son développement. Le sommeil favorise aussi l’élimination des déchets et la cicatrisation des plaies comme les petits bobos du quotidien. L’un des grands avantages du sommeil sur l’enfant est qu’il contribue efficacement au renforcement du système immunitaire de l’enfant.

L’impact du sommeil sur l’enfant au niveau psychique

Un mauvais sommeil aura pour conséquence chez l’enfant une nervosité et une irritabilité accrue. Outre l’aspect reposant, le sommeil permet aux bébés et aux enfants de tenir toute la journée. Ce qui leur permet de récupérer plus rapidement, mais aussi d’être plus performants.

L’impact du sommeil sur l’enfant au niveau cognitif

Au niveau cognitif, un sommeil de qualité a également un impact sur l’enfant. En effet, durant la sieste, le cerveau de l’enfant se charge d’organiser le traitement des informations et de mémorisation. Ce qui permet au système nerveux de mûrir. Un bon sommeil permettra à votre enfant d’accélérer :

  • le renforcement de ses capacités d’apprentissage
  • le renforcement des capacités de mémorisation
  • sa capacité de concentration.

Ainsi, pendant que votre enfant dort, il cimente tout ce qu’il a appris.

Les différents cycles du sommeil en fonction de l’âge de l’enfant

En fonction de l’âge de l’enfant, il passe par plusieurs phases du sommeil.

De 0 à 24 mois, la phase de la stabilisation du sommeil

Les nouveau-nés dorment beaucoup, en moyenne 20 heures par jour. Cependant, comme chez l’adulte, cette durée varie d’un enfant à un autre. Ce repos permet la maturation du cerveau. À la naissance, le nourrisson ne fait aucune différence entre le jour et la nuit. Les périodes d’éveil et de sommeil lui permettent donc de construire un sommeil de nuit progressivement. Généralement pendant cette période, le bébé dormira plus le jour que la nuit. Ce n’est qu’après un certain temps que le sommeil du nourrisson adopte une cadence régulière. À partir du quatrième mois déjà, vous allez constater que votre bébé va moins dormir. À ce stade, les 20 heures de sommeil passent à 14 ou 16 heures maximum. Cela veut dire que la nature de la phase du sommeil de l’enfant évolue. Chez le nourrisson par exemple, le sommeil est différent de celui du grand enfant.

 

chez les bébés jusqu'à 2 ans, le sommeil est également essentiel

 

Entre 3 et 6 ans, la disparition des siestes

Vers l’âge de 2 ans, l’enfant va beaucoup moins dormir que lorsqu’il était nourrisson. Le temps de sieste quotidien ne dépassera plus 2 heures. Il va même commencer à disparaître à partir de 3 ans. Cette évolution va entraîner une réorganisation du sommeil nocturne. Aussi, vers 3 ans, la capacité de passer de l’assoupissement à l’état de veille est toujours en cours de maturation. Durant ces périodes, l’enfant est plus sujet à des troubles de sommeil tels que des terreurs nocturnes ou des épisodes de somnambulisme.

De 6 ans à l’adolescence

À partir de 6 ans, le sommeil de votre enfant sera caractérisé par une réduction de la longueur des nuits ou un allongement du temps d’endormissement. Toutefois, ces évolutions n’impactent pas la qualité du sommeil. Entre 10 et 20 ans, le temps de sommeil se réduit d’environ deux heures par nuit. Cela s’explique par un coucher plus tardif surtout les jours d’école. Il arrive donc souvent que les jeunes ne dorment pas assez par rapport à leur besoin. Ils tentent toutefois de compenser ce manque de sommeil par un lever plus tardif pendant les week-ends et les vacances.